Sur proposition du « Mundaneum à Mons », le Répertoire bibliographique universel de Paul Otlet et Henri La Fontaine a été inscrit au Registre de la Mémoire du monde de l’UNESCO en 2013. Ce Répertoire comprend une centaine d’armoires contenant des fiches déplaçables. Cet index bibliographique universel est en quelque sorte le précurseur des systèmes actuels de classement et de recherche.
Otlet et La Fontaine désiraient avant tout simplifier l’accès à la connaissance, et aussi stimuler la diffusion et l’échange de ces connaissances entre les cultures et communautés. Pour atteindre leur objectif, ils conçurent la classification décimale universelle au XIXe siècle, qui permet de partager et modifier des informations de manière plus rapide et efficace. Contrairement aux catalogues ordinaires de bibliothèque, le Répertoire bibliographique universel fournit des informations sur toutes les publications d’une œuvre à travers le monde, avec des données complémentaires sur tous les écrits existants d’un sujet quelconque.
Ce répertoire a été constitué pour la période 1895-1930. Et ce travail a produit environ 12 millions de fiches d’index.
Le Répertoire bibliographique universel ou RBU :
Premier exemple de virtualisation de l’information, le Répertoire bibliographique universel créé dès 1895, est composé de meubles fichiers (250 meubles) et plusieurs millions de fiches (jusqu’à 18 millions de fiches).
Ces meubles contiennent des fiches mobiles dont le format et la rédaction sont standardisés. Classées selon un langage universel, la classification décimale universelle (CDU), les fiches permettent un accès rapide à l’information publiée à travers le monde.
Le Répertoire bibliographique universel constitue le premier travail de l’Institut international de bibliographie. Un réseau européen collabora à ce nouvel outil d’accès à l’information pour favoriser la coopération et la paix.