Avec l’adoption en novembre 1945 de l’Acte constitutif de l’UNESCO, au terme de la guerre la plus dévastatrice de l’histoire, se traduit un consensus visant à mobiliser la communauté intellectuelle internationale autour d’une cause commune, celle d’élever les défenses de la paix dans l’esprit des hommes.
A cette fin, notamment, l’Acte constitutif invite chaque Etat membre à prendre les dispositions appropriées « pour associer aux travaux de l’Organisation les principaux groupes nationaux qui s’intéressent aux problèmes d’éducation, de recherche scientifique et de culture, de préférence en constituant une commission nationale où seront représentés le gouvernement et ces différents groupes ».
Les missions des commissions nationales ont considérablement évolué au fil des ans. Initialement investies d’un rôle de consultation et de liaison, elles se sont vues confier des fonctions d’information et d’exécution, puis des responsabilités accrues, notamment concernant l’élaboration et l’évaluation des programmes de l’UNESCO.
Encore aujourd’hui, leur rôle principal se renforce tendant à sensibiliser davantage la société civile, les organisations non-gouvernementales, les parlementaires, le monde académique, le secteur privé ainsi que d’autres acteurs importants de la communauté nationale aux objectifs et idéaux de l’UNESCO.
Les commissions nationales pour l’UNESCO – 199 aujourd’hui dans le monde – sont dès lors devenues des organes de coopération, ayant pour objectif de coordonner les activités gouvernementales et non gouvernementales entreprises en relation avec l’UNESCO. Elles offrent également à l’UNESCO un réseau unique, sans équivalent dans le système des Nations Unies, de communautés intellectuelles œuvrant à la promotion de son message éthique au niveau national et international.
La Commission nationale belge pour l’UNESCO a été créée le 12 février 1949. Cette commission nationale n’existe plus dans la structure fédérale belge. Actuellement, il existe deux commissions pour l’UNESCO en Belgique : la Commission flamande pour l’UNESCO, fondée en 2003, et la Commission belge francophone et germanophone pour l’UNESCO, datant de 2006. Les deux commissions entretiennent de bons contacts et s’efforcent de développer une synergie.